Cinq mois durant, de l’hiver à la fin de l’été, les réalisateurs ont filmé la faune en sursis de l’Arctique, en d’éblouissantes séquences qui sont autant de motifs d’alarme.
“Si rien ne change, la banquise pourrait disparaître en été, avant la fin du siècle, et, avec elle, de nombreuses espèces”, résume le message écologique sobre dit par l’explorateur Jean-Louis Étienne, qui a souvent arpenté ces contrées polaires menacées.
La Planète blanche est un documentaire de 2006. Le narrateur joue le rôle du réalisateur, il présente ce qu’il a filmé en laissant beaucoup parler les images. Même si le film semble être une succession de différentes scènes avec des animaux, il suit une trame temporelle.
Du coeur de l’hiver au retour triomphal du soleil, un grand opéra sauvage sur le toit du monde, dans une nature immense et vierge où l’homme n’a pas sa place… la planète blanche ! Théâtre de luttes sans merci pour survivre.
Le grand mérite de « La Planète blanche », c’est de regarder vivre presque sans paroles la faune si riche de l’océan Arctique au fil des saisons, prenant le temps de la contemplation et de l’émerveillement